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La sonde est destinée à aider les chirurgiens à localiser et à extraire tumeurs, métastases et autre ganglions lymphatiques en mesurant sur place la concentration locale de produit radio-pharmaceutique administrée au préalable aux patients. Le RadPointer est un outil complémentaire aux technologies classiques de radiodétection telles que la tomographique à émission de positrons (PET) ou à émission de photons (SPECT), servant de lien entre l’image du scanner et la réalité et permettant d’identifier les tumeurs malignes détectées au préalables mais ne pouvant être visuellement localisées.

Le « RadPointer-Beta » est principalement destiné à l’utilisation en association avec le TEP (La Tomographie par émission de positons) afin de localiser une tumeur et déterminer les marges de résection in-vivo et ex-vivo. Il est uniquement sensible aux positrons, qui ont une portée très courte dans les tissus (1-5 mm, dépendant du type de l’isotope des positrons émettant), et a donc une fenêtre d’entrée très mince (et relativement fragile).

Rad-Pointer Bêta

Construction du « RadPointer-Beta » : fenêtre avant, boîtier et l’interrupteur de mise en marche

Les éléments principaux du RadPointer-Beta sont :

  • Fenêtre avant : très mince et relativement fragile, légère et résistante à l’eau, transparent pour particules bêta.
  • Boîtier de la sonde : il consiste en une poignée en plastique (contenant l’électronique et la batterie) surmontée d’une capsule servant également d’interrupteur rotatif de mise en marche», et d’un tube en acier inoxydable (contenant du détecteur).

Le « RadPointer-Gamma » a exactement la même construction, à l’exception du bout avant (agencement différent du détecteur et ajout d’un collimateur tungstène pour l’élimination du fond dispersé). Il a une fenêtre avant en acier inoxydable et est donc mécaniquement plus robuste.

Rad-Pointer Gamma

Construction du « RadPointer-Gamma » : fenêtre avant, boîtier et interrupteur

Les parties principales du RadPointer-Gamma sont :

  • Extrémité du collimateur : il contient le détecteur et un collimateur tungstène à l’intérieur d’un cylindre en acier inoxydable; le collimateur est une pièce importante du dispositif, définissant sa résolution spatiale. Le tube en acier inoxydable connecte l’extrémité au boîtier de l’appareil.
  • Boîtier de la sonde: Il consiste en une poignée en plastique (contenant de l’électronique et de la batterie) et d’une capsule, servant également d’un interrupteur rotatif de mise en marche.